Mes astuces face à mon angoisse de la page blanche

S’autoriser à s’évader

Au lieu de rester devant cette page blanche à me flageller parce que je ne fais pas le dessin parfait, je sors, je vais me promener.

J’ai mis du temps à me l’autoriser et c’est toujours compliqué : parce qu’aller au musée fait partie, pour la plupart des gens, d’une sortie loisirs, que l’on fait le week end. Pour moi, c’est la base pour être créative, et donc être productive dans mon métier.

Mais c’est le cas aussi lorsque je passe 2 h à la librairie (oui oui) ou quand je feuillète magazines et livres. Je me souviens de la difficulté à assumer ça lorsque j’étais salariée et seule dans le bureau à occuper un poste de créative. Non je ne feuillete pas un magazine, je travaille !

Se donner du temps

Parce qu’on ne créé pas « efficacement ». Un dessin demande du travail : le dessin final n’est que la partie visible de l’iceberg. Avant le final, il y a la recherche d’inspiration, d’images, de couleur, les esquisses, la numérisation, le nettoyage de l’image, l’association des différents dessins, la composition…

Créer quelque chose, changer de sujet, y revenir quelques jours ou heures plus tard. Le secret d’un dessin réussi, c’est le travail, et la prise de recul. C'est se donner l'opportunité de regarder son travail avec un autre œil.

S’écouter et se rendre disponible à l’appel créatif

L’angoisse de la page blanche est décuplée lorsque j’écris dans mon emploi du temps : aujourd’hui de 9h à 18h, création de la nouvelle collection. Le travail préparatoire, non concret, qui se passe dans la tête doit se mûrir. Et en général, on sent le moment où il va se concrétiser. Et la difficulté à ce moment là peut être logistique : si je sens l’appel à la création, il faut que j’ai près de moi un carnet, une feuille sur laquelle noter/dessiner mon idée si ce n’est pas un moment ou je suis disponible pour me mettre au travail. Pour le thème de l'abeille par exemple, j'ai eu une révélation d'un seul coup, en lisant un article sur ce pollinisateur : j'ai tout de suite écrit cette idée, en attendant de pouvoir l'exploiter. 

S’entourer d’objet/livres/articles/images inspirantes

Reprendre ses idées notées et s’entourer de choses qui nous inspirent : j’ai maintenant une pochette ou je stocke tous ces éléments. Ou parfois ils sont exposés chez moi, et m'inspirent à chaque fois que je les regarde. Et bien sur, internet, Pinterest peuvent être une source d’inspiration. Pour créer mon logo je suis par exemple partie de ces bobines de rubans anciennes et de cette boite de "coton lustré", que j'avais récupéré chez ma mamie et qui m'inspirait beaucoup. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez aller consulter la page Histoire de mon site.

 Être indulgent.e avec soi-même

Parfois, il n’y a rien à faire, on n’y arrive pas. C’est simplement que ce n’est pas le bon moment. Il faut faire autre chose et revenir plus tard. Ce n’est pas parce que notre production ne nous convient pas à ce moment la qu’elle ne sera pas une base pour un travail ultérieur. C’est un cheminement. Chaque production a sa raison d’être. Elle fait partie du chemin.

J'espère que ces quelques idées vous auront plu et vous permettront de surmonter l'angoisse si elle se présente ! 

Lucie

Comments (0)

No comments at this moment

New comment